Accident : Alerter les Secours

Accident : Alerter les Secours

Accident : Alerter les Secours

En 2021, 53 390 personnes ont été victime d’un accident routier pendant le travail.

82 % des victimes se déplaçaient sur un trajet domicile-travail (ou lieu de restauration).

Lorsque l’accident se produit, les premières minutes sont primordiales pour une prise en charge rapide et efficace des secours.

La règle d’or : Protéger, Alerter, Secourir

Dans ces moments stressants, il est nécessaire de suivre un ordre précis d’actions. Un moyen mnémotechnique existe pour se rappeler comment agir : c’est le PAS.

Protéger et se protéger

Avant tout, éviter le suraccident :

  • en le signalant avec les feux de détresse,
  • en plaçant son véhicule après l’accident pour libérer et faciliter l’accès au secours,
  • en s’équipant de son gilet haute visibilité avant de sortir de son véhicule,
  • en plaçant le triangle pré signalisation à 30 mètres (avant un virage ou un sommet de côte).

Alerter

C’est prendre les informations nécessaires (lieu, nombre de victimes, gravité) et appeler les secours au plus vite.

Pour rappel les numéros d’urgence sont :

  • 18, les POMPIERS, pour signaler une situation de péril, un accident concernant des biens ou des personnes et obtenir leur intervention rapide

  • 15, le SAMU, pour obtenir une assistance médicale lors d’une situation de détresse vitale ou pour être redirigé vers un organisme de permanence de soins

  • 112 le numéro unique pour toute urgence nécessitant une ambulance, les services d’incendie ou la police lorsque vous êtes en déplacement dans un pays européen

  • 114 : Depuis 2011, un numéro d’urgence pour les sourds et les malentendants a été mis en place. Il est désormais possible de contacter le numéro Urgence 114 par Visio, Tchat, Sms, Fax. Il existe également une application smartphone.

Secourir

  • En fonction de vos compétences, portez secours aux victimes en réalisant les premiers gestes d’urgence. Les secours peuvent vous assister au téléphone dans leurs réalisations;

  • Rassurez la ou les personnes accidentées
Les accidents de la route en France

Votre sécurité avant tout !

 Les numéros d’urgence permettent

une prise en charge adaptée et efficace.

Conseils lors d’un appel au secours

  • S’Identifier :
    Un numéro de téléphone vous sera demandé. Vous pouvez être rappelé par les secours pour préciser certaines informations, par exemple.

     

  • Se localiser :
    Indiquez l’axe, le numéro et le sens où vous circuliez (le point kilométrique sur les voies rapides et autoroutes, la dernière sortie, un point de repère visuel…). Si vous ne savez pas, précisez d’où vous partiez et où vous vous rendiez. Autrement avant d’appeler, géolocalisez-vous avec votre smartphone.
  • Décrire la situation :
    Expliquez la situation en indiquant précisément le nombre d’impliqués et de victimes ainsi que leur état. Dès l’alerte, l’opérateur engagera les moyens de secours adéquats. Il permet également aux secouristes arrivant sur place une prise en charge plus rapide.

    D’autres moyens d’appel existent :

    • Les bornes sur autoroutes
      De couleur orange, les bornes d’appel d’urgence ou poste d’urgence sont placés environ tous les deux kilomètres le long des autoroutes et sur certaines voies rapides. Géolocalisés, il est fortement conseillé de les utiliser et de se placer ensuite derrière la glissière de sécurité. L’application SOS Autoroute téléchargeable gratuitement a les mêmes fonctions que la borne d’appel.
    • Le système embarqué E-call
      Depuis 2018, le système embarqué e-Call est obligatoire sur toutes les voitures neuves européennes. Sous la forme d’un bouton, le e-Call s’active lorsque les airbags se sont déclenchés, ou lorsque vous appuyez dessus. Votre véhicule est géolocalisé.
    • Montres connectés et déplacements à vélo
      Certaines montres connectées possèdent la fonction appel d’urgence lorsque le porteur chute ou est victime d’un choc violent puis reste à terre de façon prolongée.

    Audit trafic sur site

    Audit trafic sur site

    Audit trafic sur site

    Diarbenn Solutions a été sollicitée par une entreprise intervenant dans le domaine de l’agro-alimentaire pour la réalisation d’un audit trafic de circulation sur quatre de leurs sites du grand ouest.
    L’objectif de cet audit était d’effectuer un état des lieux des différents flux de circulation sur les sites et dans les zones de production comprenant l’étude des déplacements des salariés, des visiteurs, des véhicules légers, des poids lourds et des chariots élévateurs.

    Initialisation de l’audit

    En première étape, un questionnaire a été transmis aux différents interlocuteurs afin de comprendre le fonctionnement et l’organisation de l‘entreprise. Cet échange d’informations a permis d’identifier la plupart des flux croisés à partir des plans fournis et de maitriser plus facilement les problématiques des sites.
    Des informations sur les accidents de travail liés à la circulation nous ont également été transmises.

     

    Un plan de circulation prenant en compte l’ensemble des flux est proposé afin de limiter l’exposition des piétons.

    Dans un second temps, des analyses in situ ont été indispensables afin de vérifier ces informations, d’apprécier l’activité de l’entreprise et d’identifier des flux non répertoriés. Plusieurs échanges avec les salariés concernés par ces déplacements nous ont permis de comprendre ces trajets.
    Les points critiques de ces flux ont été déterminés, notamment, l’exposition au risque de collision pour les piétons qui était élevée.
    Des mesures préventives ont été proposées et se déclinent en deux catégories : suppression du risque et atténuation du risque. Elles ont abouti à l’établissement d’un document de restitution incluant les recommandations de prévention et les solutions d’amélioration.
    Les 9 principes de prévention ( source INRS) légèrement remodelés ont été notre fil conducteur.

    En complément, un des quatre sites audités souhaitait redéfinir entièrement la circulation extérieure et l’accueil des conducteurs. Différents plans de circulation ont aussi été présentés.

    En conclusion, un client satisfait des propositions, une expérience enrichissante pour Diarbenn Solutions, et la mise en œuvre d’une nouvelle prestation proposée à la carte. Nous sommes à vos côtés pour vous conseiller, n’hésitez pas à nous contacter.

    Conduite et comportements à risque : avoir les bons réflexes pour les fêtes

    Conduite et comportements à risque : avoir les bons réflexes pour les fêtes

    Conduite et comportements à risque : avoir les bons réflexes pour les fêtes

    À l’approche des fêtes de fin d’année, les repas en famille ou entre amis se multiplient et nous oublions parfois les règles fondamentales de sécurité.

    L’alcool est incompatible avec la conduite, pourtant sa consommation augmente fortement pendant les fêtes de fin d’année.

    Les répercussions de l’alcool sur la conduite.

    L’alcool, impliqué dans 1/3 des accidents mortels sur les routes, altère vos sens et modifie votre perception de la réalité. C’est pourquoi l’état d’ivressemême à faible taux d’alcoolémieest 
    sévèrement sanctionné.

    La limite fixée est de 0,5 g d’alcool par litre de sang, soit 0,25 mg par litre d’air expiré. Pour les conducteurs titulaires d’un permis probatoire, et ceux en situation d’apprentissage, la limite fixée est de 0,2 g par litre de sang, soit 0,1 mg par litre d’air expiré. 

    Soyez vigilent, il y a la même dose d’alcool dans les verres ci-dessous. Ces équivalences correspondent aux doses de bar. Une grande quantité de boisson peu alcoolisée apporte autant d’alcool qu’une petite quantité très alcoolisée. Au-delà de deux verres, vous ne pouvez plus conduire. La solution recommandée est de ne pas boire du tout quand vous conduisez.

    Il n’y a pas de solution miracle ou de technique pour diminuer le taux d’alcool présent dans votre corps. Seul le temps est efficace à raison de 0,15 g/l/h maximum. Dans certains cas, une nuit de sommeil peut ne pas suffire. 

    Comment éviter d’être un danger pour les autres et soi-même ?

    La meilleure solution est de ne pas boire. Si vous avez trop bu, vous pouvez encore :

    • Dormir sur place (et vérifier votre alcoolémie avant de reprendre le volant)
    • Prendre les transports en commun ou le taxi
    • Vous faire ramener par un conducteur sobre
    • En cas de doute, évaluez votre alcoolémie avant de reprendre le volant (un éthylotest est obligatoire dans chaque véhicule)

    Malheureusement, l’alcool n’est pas le seul facteur d’accident à augmenter pendant les fêtes de fin d’année. La drogue, consommée de manière récréative, prolifère également.

    Les répercussions de la drogue sur la conduite.

    Cannabisecstasycocaïne… Toute drogue présente un réel danger pour le conducteur et les autres usagers de la routeLeur consommation modifie profondément le comportement du conducteur avec des conséquences souvent dramatiques.

    20 À 25% des accidents de la route mortels en France sont liés à la conduite sous l’emprise de stupéfiants.

    La droguemême après une seule prisepeut être détectée plus d’un mois après dans le corpsCette dernière peut se stocker dans les graisses du corps et être libérée en cas de stress.

    Comment éviter d’être un danger pour les autres et soi-même ?

    La seule solution est de ne pas consommer de drogue : 

    • L’usage de stupéfiants est interdit par la loi
    • Conduire sous l’emprise de drogue constitue un délit
    • Cumulée à l’alcool, la consommation de stupéfiants multiplie les probabilités d’avoir accident par 29

    En plus de l’alcool et de la drogue, certains médicaments peuvent-être à l’origine d’accidents de la circulation

    Les répercussions des médicaments sur la conduite.

    La consommation de médicaments à risque (niveaux 2 et 3) serait responsable de 3% à 4% de l’ensemble des accidents corporels de la circulation en France.

    11,5 millions de Français consomment des benzodiazépines au moins une fois dans l’année.

    Certains médicaments sont incompatibles avec la conduite. Des pictogrammes d’avertissement sont présents sur la boîte des médicaments potentiellement dangereux pour la conduite.

    Trois pictogrammes signalent aux usagers si la prise du médicament nécessite, lors de la conduite d’un véhicule :

    • De simples précautions d’emploi (pictogramme jaune)
    • L’avis d’un professionnel de santé (pictogramme orange)
    • S’il est totalement déconseillé de prendre le volant (pictogramme rouge) (demandez au professionnel de santé de vous indiquer dans quel délai après la prise du médicament vous pourrez de nouveau conduire).

    La consommation des différents agents psychotropes cités précédemment peut entraîner de la fatigue et somnolence au volant.

    Afin de limiter les risques de somnolence au cours d’un trajet, vous devez vous mettre dans les meilleures conditions physiques possibles avant de partir :

    • Être reposé : après une bonne nuit de sommeil, en évitant de prendre la route après une journée de travail et en évitant de conduire la nuit. Si vous partez tôt le matin, assurez-vous de charger le véhicule la veille au soir.
    • S’installer confortablement derrière le volant en réglant correctement le siège et le dossier.
    • Prévoir un repas léger, sans alcool. Surtout ne pas commencer son voyage le ventre vide.
    Prévenir le risque routier, des efforts qui payent.

    Prévenir le risque routier, des efforts qui payent.

    Prévenir le risque routier, des efforts qui payent.

    En 1925, le parc automobile s’élevait à 760 000 véhicules et nous dénombrions 2646 morts dans un accident de la route. Ce qui représentait 1 mort tous les 287 véhicules mis en circulation sur le territoire. 

    En 2020, ce même parc s’élevait à 38 millions de véhicules pour 2541 tués sur les routes. Soit 1 mort tous les 14 955 véhicules mis en circulation.

    Nul doute que la prévention du risque routier a contribué à diminuer le nombre de victimes, mais de quelle manière ?

    Prévenir le risque routier, des efforts qui payent.

    Depuis toujours, l’Homme a sans cesse innové pour pouvoir se déplacer plus loin plus rapidement. Cette capacité à se réinventer nous a permis d’accroître notre mobilité, notamment avec la naissance de l’industrie automobile. Différents véhicules ont alors émergé à travers le monde et allaient devoir apprendre à circuler dans un espace commun. Avec les constats des premières années, il était indispensable de prévenir le risque routier afin d’améliorer la sécurité des usagers de la route.

     

    Les actions initiées pour réduire le risque.

    A travers les années, nous avons pu constater différentes mesures mises en place pour prévenir le risque routier. Trois grandes familles se distinguent alors :

    Les mesures liées à la vitesse du véhicule :

    • 1973 : limitation à 90 km/h sur route et 120 km/h sur autoroute.
    • 1974 : ajout de la limitation à 110 km/h sur voie express et passage à 130 km/h sur autoroute.
    • 1982 : limitation de la vitesse sur chaussée mouillée.
    • 1990 : limitation à 50 km/h en ville.
    • 2003 : déploiement des radars automatiques.
    • 2008 : délimitation des zones de rencontre avec une vitesse maximale autorisée de 20 km/h.
    • 2012 : apparition des radars à vitesse moyenne (radars tronçons).
    • 2013 : utilisation des radars mobiles nouvelle génération.
    • 2018 : limitation à 80 km/h sur les routes bi-directionnelles.
    • 2019 : possibilité de remonter la vitesse maximale autorisée à 90 km/h.

    Les mesures liées aux facultés du conducteur :

    • 1970 : mise en place d’un taux d’alcoolémie limité pour pouvoir conduire. Taux délictuel de 1,2 g/l/s et un taux contraventionnel de 0,8 g/l/s.
    • 1983 : le taux délictuel est ramené à 0,8 g/l/s.
    • 1990 : contrôle d’alcoolémie à l’initiative des forces de l’ordre.
    • 1995 : 0,5 g/l/s devient le taux contraventionnel.
    • 2003 : les forces de l’ordre peuvent procéder à un dépistage de drogue lors des contrôles.
    • 2004 : le taux d’alcool est ramené à 0,2 g/l/s pour les conducteurs de TC.
    • 2010 : mise en place d’éthylotest anti-démarrage sur les nouveaux autocars de transport d’enfants.
    • 2015 : limite d’alcool fixée à 0,2 g/l/s pour les permis probatoires.
    • 2019 : l’éthylotest anti-démarrage peut être une alternative à la suspension du permis de conduire pour alcoolémie.

      Les mesures liées au permis de conduire et aux sanctions pécuniaires :

      • 1893 : un « certificat de capacité » doit être obtenu par toute personne voulant conduire un véhicule.
      • 1922 : le permis de conduire remplace le précédent certificat.
      • 1957 : apprendre le Code de la Route devient obligatoire.
      • 1971 : le passage du permis de conduire est confié à l’Etat.
      • 1986 : retrait immédiat du permis de conduire en cas d’ivresse.
      • 1992 : mise en place du permis à points.
      • 1999 : responsabilité pécuniaire engagée de la part du conducteur.

      Depuis, des mesures comme celles qui régissent l’utilisation du téléphone portable au volant, le contrôle technique des véhicules, les équipements obligatoires à avoir ; et bien d’autres viennent compléter la politique de prévention du pays.

      Des résultats significatifs :

      La politique de prévention du risque routier établie en France s’avère payante. En 1986, les données de l’ONISR indiquaient 11 600 morts dans un accident de la route alors que le parc automobile en France s’élevait à 24 110 000 véhicules.

      En 2020, nous comptions 2541 tués pour 38 000 000 véhicules sur le territoire. Depuis 1986, nous avons réussi à faire baisser le nombre de décès sur les routes de 78% , alors que notre parc automobile a augmenté de 58%.

      La prévention du risque routier est un combat de tous les jours. Ensemble, continuons d’améliorer la situation en 2022.

      Sources :

      Plan de prévention 2022 – 2025

      Plan de prévention 2022 – 2025

      Plan de prévention 2022 – 2025

      540 000 accidents du travail, dont 900 mortels ont été recensés en 2020. Partant de ce bilan, l’état par l’intermédiaire du ministère du travail, de l’emploi et de l’insertion a dévoilé le plan 2022-2025 pour la prévention des accidents du travail graves et mortels.

      Derrière ce chiffre, évidemment trop élevé, il y a des femmes et des hommes, dont la vie a été bouleversée du fait du travail, parfois de manière dramatique. La nature et les causes de ces accidents sont multiples : chutes de hauteur, accidents de la route, accidents en lien avec l’utilisation d’une machine, etc. Ces accidents résultent encore malheureusement trop souvent d’une mise en œuvre insuffisante des principes de prévention et d’un manque de sensibilisation des acteurs.

      Diarbenn Solutions reconnue sur son expertise du risque routier accompagne les entreprises à réduire leurs accidents de la route et à diminuer les coûts liés à leur flotte. Une analyse précise de leur problématique permet de proposer des plans de prévention adaptés à leur fonctionnement et à leur budget.

      Découvrez nos offres

      L’audit de circulation dans l’entreprise pour sécuriser les déplacements des salariés

      L’une des priorités du secrétaire d’état, Laurent Pietraszewski, est de rendre effective au sein des entreprises des démarches d’évaluation et de prévention des risque professionnels.
      L’audit de circulation proposé par Diarbenn est un levier essentiel dans la réduction des accidents de travail liée et d’analyse de situations dangereuses.
      Une démarche d’évaluation des risques de chute de plain-pied, de hauteur, de collision…à intégrer au document unique.Notre expertise nous permet de proposer à nos clients des plans de recommandations et de solutions préventives afin de sécuriser les déplacements de leurs salariés et des véhicules à moteurs (notamment les chariots élévateurs) sur leurs sites industriels et/ou plateforme logistiques

      Investir dans la prévention, un levier humain et économique

      Sécuriser les déplacements de vos salariés sur le réseau routier français mais également dans l’entreprise nécessite un investissement financier. Les accidents du travail génèrent des coûts directs liés à l’accident. Différentes études menées par la CARSAT démontrent que les coûts directs sont 3 à 5 fois moins élevés que les coûts « indirects » ou coûts « non visibles » supportés par l’entreprise. Investir avec Diarbenn Solutions, c’est avoir la garantie de réussite sur la baisse du nombre d’accidents et des coûts qui y sont liés.

      Offre Autonome - Diarbenn Solutions

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      Pilotez vous-même votre plan de prévention grâce aux outils Diarbenn mis à disposition.

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      E-learning ou sensibilisation en salle

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      Notre équipe s’occupe de tout, du diagnostic au bilan annuel…

      Boîte noire obligatoire dans les véhicules

      Boîte noire obligatoire dans les véhicules

      Boîte noire obligatoire dans les véhicules

      Adopté en 2019, le Règlement (UE) 2019/2144 du Parlement Européen vise à améliorer la sécurité routière et la protection des occupants des véhicules. Il prévoit donc l’obligation d’équiper les nouveaux modèles de véhicules construits dans l’Union européenne de dispositifs de sécurité automatisés et notamment d’une boîte noire. Ce nouvel appareil doit permettre d’approfondir nos connaissances sur l’origine des accidents de la route.

      L’origine de la boîte noire dans les véhicules.

      Cette réglementation sera applicable sur l’ensemble du territoire européen à partir du 6 juillet 2022 pour les nouvelles homologations de voitures, camionnettes, camions et bus. Les véhicules d’occasions ne sont pas concernés pour le moment.

      L’objectif premier de cette boîte noire est d’enregistrer les paramètres de conduite avant un accident pour en identifier les causes. L’enregistrement des données ne dure que 40 secondes. Dans le cas où le trajet du véhicule se passe sans encombre, ces données sont automatiquement écrasées à intervalle de 40 secondes, et un nouvel enregistrement recommence.

       

      Dans le cas où vous subissez ou créez un accident, l’objectif est de mettre en exergue les informations du véhicule 30 secondes avant l’impact et 10 secondes après. Aucune donnée personnelle se sera enregistrée, seules les données concernant le comportement du véhicule le seront.

      Voici le type de données enregistrées :

      • Vitesse du véhicule ;
      • Phase d’accélération ou freinage ;
      • Inclinaison du véhicule ;
      • Port de la ceinture de sécurité ;
      • Activation / désactivation des aides à la conduite (régulateur et limiteur de vitesse, alerte de franchissement de ligne, reconnaissance des panneaux de signalisation, assistance de freinage d’urgence, détecteur de fatigue…)

      En revanche, aucun élément de contexte ne pourra être collecté. À savoir les données liées à la géolocalisation, la météo, le type de route, le niveau de concentration ou de distraction du conducteur…

      À qui sont destinées ces données ?

      L’ensemble de ces données pourra être transmis aux autorités judiciaires et aux bureaux d’enquêtes pour déterminer les circonstances de l’accident. Les instituts de recherche qui travaillent sur la sécurité routière, dont les instituts de recherche des constructeurs en bénéficieront également pour alimenter leurs études.

      Sources :