Les 5 accidents les plus fréquents

Les 5 accidents les plus fréquents

Les 5 accidents les plus fréquents

À la suite de nos cinq publications LinkedIn durant la Semaine de la Sécurité Routière, du 12 au 16 mai 2025, nous vous proposons un résumé des 5 types d’accidents les plus fréquents.

Nous aborderons les accidents de rond-point, les collisions avec des animaux, les manœuvres, l’utilisation du téléphone au volant et les intempéries. Découvrons tout cela ensemble !

Accident de rond-point :

Les chocs à l’approche ou sur un giratoire sont fréquents et peuvent être causés par plusieurs facteurs.

Souvent, ils surviennent lorsque les conducteurs ne cèdent pas le passage, ne respectent pas les limitations de vitesse ou ne signalent pas correctement leurs intentions.

    Causes
    Les erreurs de jugement et la confusion sur les priorités peuvent également jouer un rôle.

    Comprendre la différence entre un rond-point et un giratoire :

    Le rond-point et le sens giratoire sont deux intersections qui se ressemblent, mais qui impliquent des règles de priorité différentes.

    Il s’agit d’un abus de langage voulant désigner toutes les intersections rondes comme un « rond-point« .

    Le Giratoire
    • Priorité à ceux circulant déjà sur les anneaux.
    • Si vous changer de voie, vous n’êtes pas prioritaire.

    Le rond-point

    • Pas de panneaux de signalisation, ni de marquage au sol.
    • La règle à appliquer est celle de la priorité à droite.

    Que faire lors d’un accrochage ?

    • Oubliez la légende du 50/50.
    • Dessinez bien les voies de circulation et indiquez où se plaçaient les véhicules.
    • Etiez-vous sur votre voie ou changiez-vous de voie ?

    Attention : en circulant sur la voie extérieur, c’est aux autres de faire attention à leur insertion ou à leur changement de voie.

    Conseils prévention :

    Ralentir suffisamment à l’approche pour vérifier les conditions de circulation.

    Un clignotant ne vous donne pas la priorité pour changer de file.

    Ne restez pas en double fils avec un poinds-lourd, la trajectoire de la remorque ne suit pas celle du véhicule tracteur.

    💡 S’il y a un doute sur la bonne direction à prendre, empruntez la voie de droite avec un clignotant gauche pour chercher serainement votre sortie.

    Collision animalière :

    Les accidents de collision animalière sur les routes sont un problème fréquent et préoccupant.

    Ces incidents se produisent lorsque des véhicules entrent en collision avec des animaux sauvages ou domestiques, souvent de manière imprévue.

    Les conséquences peuvent être graves, tant pour les animaux que pour les conducteurs.

    Collision animalière : les risques en fin de journée ou de nuit

    Le risque de croiser un cervidé, un sanglier ou un chevreuil est plus élevé la nuit ou en fin de journée, lorsqu’ils cherchent de la nourriture. Ils ne considèrent pas la route comme un danger et s’y aventurent sans crainte.

    Les périodes de confinement ont rapproché ces animaux sauvages des zones habitées, amplifiant le danger en hiver, surtout durant la chasse où l’activité humaine intensifie leurs déplacements. Leur comportement imprévisible sur les routes peut entraîner des accidents graves.

    Les zones à risques :

    Bosquets aux abords de la route, zones boisées, forêts.

    Zones de faible visibilité (virage).

    Panneau de danger A15b, parfois avec une limitation de vitesse.

    Champs avec des cultures haute.

    A savoir :

    💡 En 2023, près de 30 000 animaux sauvages ont été tués dans des accidents de circulation en France.

    💡 Les collisions touchent surtout les mammifères (chevreuils, sangliers, renards) et ont de graves conséquences sur la biodiversité et les écosystèmes.

    💡 Au printemps et en automne, les collisions sont plus fréquente. Notamment pendant la période de migration et d’accouplissement des animaux.

    💡 Les zones à risque sont les routes traversant des forêt ou longeant des réserves naturelles.

    Conseils prévention :

    Être attentif, réduire sa vitesse et surveiller les bas-côtés à l’approche et lors de ces traversées notamment lorsque la luminosité baisse.

    Adoptez une conduite prudente, en cas de surgissement d’un animal, ralentissez progressivement et évitez toute manœuvre brusque.

    En cas de traversée d’un animal, freiner sans donner de coup de volant et garder les roues droites pour limiter l’impact.

    💡 Rester vigilant car ces animaux se déplacent rarement seuls : le premier peut être suivi par plusieurs de ses congénères.

    Accident de manœuvre :

    Les accidents de manœuvres arrivent lors des déplacement des véhicules ou des engins.

    Ils peuvent se produire si l’on ne fait pas attention à l’environnement, si la  communication n’est pas bonne, ou si la formation n’a pas été adéquate. 

    Ces accidents peuvent causer des blessures et des dégâts matériels.

    Se garer peut être particulièrement compliqué, surtout dans des espaces restreints, ce qui augmente le risque d’accidents.

    La manœuvre dangereuse  :

    Le dépassement par la droite est une manœuvre dangereuse qui peut entraîner des accidents. C’est pourquoi un dépassement se fait toujours par la gauche et en s’assurant que toutes les conditions sont réunies pour dépasser sans danger.

    Le dépassement par la droite est particulièrement risqué car il surprend souvent les autres conducteurs, qui ne s’attendent pas à être dépassés de ce côté. Cette manœuvre peut entraîner des collisions, des sorties de route et d’autres accidents graves.

    💡 50% des accidents de circulation en France sont dus à des manœuvres, dont la majorité se produit sur des parkings.

    Bien faire ça manœuvre :

    5 raisons de se garer en marche arrière :

    Que ce soit en arrivant ou en repartant, faites votre marche arrière le matin en arrivant quand vous avez déjà roulé.

    Visibilité

    En manœuvre à l’arrivée, votre véhicule est visible sur la chaussée en repartant, il l’est moins sur le parking. 

    Beaucoup plus de visibilité et permet de diminuer le risque de percuter quelque chose ou quelqu’un. 

    Souvent fatigués et pressés au moment de repartir. Adoptons le bon sens de circulation lorsq’on est le plus vulnérable.

    Les roues arrière qui ne braquent pas, sont les plus difficiles à ranger ; il est donc essentiel de commencer par elles.

    💡 78% des accrochages sur parking sont dus à un mauvais sens du stationnement en bataille.

    💡 Certaines entreprises exigent la marche arrière pour faciliter un départ rapide en cas de danger ou d’incendie. 

    Conseils prévention :

    • Assurez-vous que vos rétroviseurs soient bien ajustés pour éliminer les angles morts et que vos vitres soient dégagées de buée ou de givre.
    • Vérifiez les alentours avant de commencer la manœuvre, en identifiant les obstacles, piétons, ou autres véhicules.
    • Assurez-vous que votre véhicule soit bien positionné et qu’il y a suffisamment d’espace pour la réaliser.

    Le téléphone au volant

    L’utilisation du téléphone au volant est une cause majeure d’accidents de la route. En France, environ 25% des accidents sont dus à l’utilisation du téléphone

    Ce comportement multiplie par trois le risque d’accident.

    Les distractions causées par les smartphones réduisent la vigilance des conducteurs, augmentant ainsi les risques de collisions.

    Le fait de tenir le téléphone en main est sanctionné par une perte de 3 points et une amende de 135 €, mais ce n’est pas seulement le fait de le tenir qui met en danger les usagers de la route.

    💡 Aujourd’hui près de 80% des Français utilisent leur Smartphone en conduisant (contre 46% en 2016). Ce chiffre est encore plus important chez les moins de 35 ans.

    Il est le seul dispositif qui cumule les quatre sources de distraction qui peuvent détourner l’attention d’un conducteur !

    Lire un message/mail en conduisant multiplie par 23 le risque d’accidents.

    Votre  temps de réaction est d’une seconde en moyenne mais il vous faut cinq secondes pour lire un SMS indiquand l’adresse du prochain rendez-vous client…

    Conseils prévention :

    Avant de conduire, mettez votre téléphone en mode silencieux ou avion pour éviter les distractions causées par les notifications.

    Prenez le temps de planifier vos itinéraires ou de gérer vos communications avant de prendre la route.

    Garder ses yeux sur la route, se garer pour lire son téléphone.

    💡 Réglez votre GPS et votre playlist avant de partir, il ne faut rien tenir d’autre que le volant en conduisant ! Faites tous vos réglages avant de conduire.

    Intempéries météorologiques

    Les conditions météorologiques extrêmes, telles que les tempêtes, les inondations, les vagues de chaleur et les tempêtes de neige, peuvent causer des accidents graves et des dommages importants.

    C’est pour cela que ces événements montrent l‘importance de la préparation et de la résilience face aux conditions météorologiques extrêmes. Les gouvernements, les assureurs et les citoyens doivent collaborer pour minimiser les risques et les impacts des intempéries sur la société.

    Différentes conditions météorologiques :

    Le brouillard :

    La vitesse excessive et le non-respect des distances de sécurité augmentent les risques. Les nappes de verglas sont particulièrement dangereuses en raison d’une réduction soudaine de la visibilité.

    La neige :

    La neige abondante, mouillée ou salée rend la chaussée glissante.

    Le verglas est surtout dangereux quand il n’est présent que par des plaques car il surprend.

    La pluie :

    L’adhérence et visibilité réduites ainsi que la distance de freinage sont multiplié par 2.

    Les premières pluies rendent la chaussée glissante, surtout après une longue période sèche.

    Le soleil :

    Le soleil peut gêner la visibilité en voiture.

    Les reflets sur le pare-brise ou la route amplifient le problème rendant la conduite plus risquée.

    Le phénomène d’aquaplaning :

    Le phénomène d’aquaplaning :

    Par forte pluie, à partir d’une certaine vitesse, les sculptures des pneus n’ont plus le temps d’évacuer toute l’eau. La pellicule d’eau soulève le pneu qui n’adhère plus à la route ; le risque de perte de contrôle du véhicule est très élevé.

    Conseils prévention :

    • Avant de prendre la route, consulter les prévisions météo et les conditions de circulation. Je contrôle régulièrement l’état des pneus.
    • Adapter votre conduite en fonction des conditions météorologiques : réduction de vitesse, augmentation des distances de sécurité
    • Pour atténuer le soleil, utilisez des lunettes de soleil adaptées et assurez-vous que votre pare-brise soit propre pour minimiser les reflets. 

    💡 Accélération, freinages ou changements de direction soudains peuvent provoquer des pertes de contrôle.

    Circulation Inter-Files (CIF)

    Circulation Inter-Files (CIF)

    Circulation Inter-Files (CIF)

    La Circulation Inter-Files pour les Motos : Une Pratique Réglementée

    La circulation inter-files (CIF) autorise les deux-roues et trois-roues motorisés à circuler à vitesse réduite entre les files de véhicules sur les autoroutes et les voies rapides (voies à chaussées séparées) lorsque le trafic est dense et congestionné.

    En expérimentation depuis 2016, la circulation en inter-files est désormais autorisée depuis le 11 janvier 2025, 4 millions de deux-roues concernés par cette mesure.

    Pour circuler en inter-files, certaines conditions doivent être respectées :

    Circulation inter-files dense congestionné deux-roues
    Circulation inter-files dense congestionné deux-roues
    CIF circulation inter-files
    Circulation dense et congestionnée :

    La circulation inter-files (CIF) est permise lorsque la circulation est dense et que les véhicules avancent en files ininterrompues.

    Un simple ralentissement ne justifie pas une circulation interfile.

    Vitesse limitée :

    La vitesse maximale autorisée pour les motos en CIF est de 50 km/h. Si une des files est à l’arrêt, cette limite est abaissée à 30 km/h.

    Le motard doit reprendre une circulation normale lorsque le trafic de l’une des voies dépasse de nouveau 50km/h.

    Routes à chaussées séparées :

    La CIF est autorisée sur les autoroutes et les routes à deux chaussées séparées par un terre-plein central, avec une vitesse maximale autorisée entre 70 km/h et 130 km/h (sauf règlementation locale spécifique comme le périphérique parisien).

    Circulation inter-files dense congestionné deux-roues

    Certaines conditions météorologiques ou l’état de la chaussée interdisent la circulation inter-files (CIF).

    La neige, le verglas ou les chaussées en travaux neutralisant une voie empêchent logiquement les motards, même les plus aguerris, de slalomer.

    La circulation inter-files (CIF) présente plusieurs avantages pour les motocyclistes et les autres usagers de la route :

    CIF circulation inter-files trafic dense
    CIF circulation inter-files
    CIF circulation inter-files trafic dense
    Réduction des embouteillages :

    La circulation inter-files (CIF) permet d’optimiser l’espace disponible sur les routes et contribue à fluidifier le trafic.

    Gain de temps :

    Les motocyclistes peuvent éviter les bouchons et arriver plus rapidement à destination, ce qui est particulièrement avantageux en milieu urbain.

    Encouragement à l’utilisation des motos :

    En rendant les déplacements plus rapides et plus sûrs, la CIF incite davantage de personnes à utiliser des motos, ce qui peut réduire le nombre de voitures sur les routes et diminuer les émissions de CO2.

    La circulation inter-files (CIF) présente certains inconvénients et risques, notamment :

    CIF circulation inter-files risque de collision
    CIF circulation inter-files
    Circulation inter-files dense congestionné deux-roues
    Risques de collisions accrus :

    Les accidents surviennent généralement lorsque les automobilistes changent de voie sans voir le motard circulant entre les files.

    Les angles morts des véhicules, en particulier des poids lourds, augmentent ce risque.

    Vitesse excessive :

    Non adaptée à la situation des motards en interfile est le facteur à risque.

    Les motards ne peuvent pas avoir assez de temps pour réagir aux mouvements imprévus des autres véhicules.

    Visibilité réduite des deux-roues :

    Pour les autres conducteurs, surtout dans des conditions de faible luminosité ou de mauvais temps.

    La pratique de la circulation inter-files (CIF) peut être stressante pour les motards, exigeant une vigilance constante et une concentration accrue.

    Conseils prévention :

    Circulation inter-files CIF
    Circulation inter-files dense congestionné deux-roues
    CIF circulation inter-files
    Circulation inter-files dense congestionné deux-roues
    Ne forcez pas le passage :

    Il est interdit de forcer le passage ou de tenter de passer si l’espace entre les véhicules n’est pas suffisant (moins d’un mètre).

    Obligation d’avertir les autres usagers :

    Avant de circuler en inter-files, le conducteur doit signaler son intention aux autres usagers.

    Reprendre sa place de circulation :

    Lorsque le trafic se fluidifie et que les véhicules circulent à plus de 50 km/h, les deux-roues doivent reprendre leur place dans les voies.

    Anticiper le trafic :

    Les autres usagers peuvent déboiter et changer de file sans regarder.

    A vous aussi d’anticiper le trafic et d’adapter votre vitesse.

    Sanctions :

    Article 412-11-3 du code de la route.

    Une contravention de 4ème classe (135 €) et un retrait de 3 points du permis de conduire punissent le non-respect d’au moins une des conditions de la CIF

    Cette infraction peut être constatée par vidéo-verbalisation.

    Circulation inter-files dense congestionné deux-roues sanctions

    La circulation inter-files nécessitent une vigilance de tous les instants. Dans près de deux tiers des accidents impliquant un deux-roues, les conducteurs déclarent ne pas avoir vu la moto (sécurité routière*).

    Il est crucial de s’assurer d’être visible par les autres usagers. Se contenter d’être dans son bon droit ne suffit pas pour une cohabitation sécurisée sur la route.

    Juliette Thomas

    S’organiser pour les fêtes

    S’organiser pour les fêtes

    S’organiser pour les fêtes

    Pendant les fêtes de fin d’année, les soirées d’entreprise, les repas de famille et le réveillon sont souvent accompagnés d’alcool. Pour que la fête soit vraiment réussie, il est essentiel de rentrer chez soi en toute sécurité. Alcool et conduite ne font pas bon ménage, alors pensez à organiser votre retour à l’avance !

    Une période accidentogène

    Les festivités de Noël et du 1er de l’an réunissent les ingrédients d’un cocktail mortel.

    Des soirées bien arrosées :

    • En 2023, près d’un tiers des accidents mortels impliquait un conducteur alcoolisé.
    • 65 % des accidents mortels avec alcool se produisent la nuit.
    • La moitié des conducteurs alcoolisés impliqués dans un accident mortel a entre 18 et 34 ans.

    %

    des conducteurs alcoolisés impliqués dans un accident sont des hommes.

    Evenements d’entreprise

    Dans les entreprises, la responsabilité de l’employeur peut être mise en cause en cas d’accident de la route survenu lorsque le salarié rentre chez lui après avoir consommé de l’alcool dans l’entreprise ou lors d’un évènement organisé par celle-ci.

     

    Dans le cadre privé

    Vous accueillez famille et amis lors des fêtes. Votre responsabilité peut être engagée pour complicité de conduite sous l’empire d’un état alcoolique si vous laissez une personne alcoolisée prendre le volant.

    Ne laissez pas vos amis ou les membres de votre famille qui ont bu prendre le volant.

    PRÉVOYEZ
    VOTRE RETOUR

    Pour éviter qu’une soirée ou un repas ne se termine de façon tragique, avant de boire, préparez votre retour!

    • Le SAM permet de s’organiser entre amis pour que l’un d’entre vous ne consomme pas d’alcool;
    • utiliser les transports en commun ou appeler un taxi;
    • attendre sur place que votre alcoolémie diminue et la tester avec un éthylotest avant de repartir.

     

    teztez-vous !

    Mesurez votre alcoolémie avec un éthylotest.

    Le taux d’alcool atteint son maximum 30 minutes après une absorption à jeun et 1 heure après une absorption au cours d’un repas.

    Zones à faibles émissions mobilité

    Zones à faibles émissions mobilité

    Zones à faibles émissions mobilité

    Les zones à faibles émissions ont été initiées en 2015 pour lutter contre la pollution atmosphérique et améliorer la qualité de l’air en limitant l’accès aux agglomérations et métropoles, aux véhiculent les plus polluants.

    Chaque année, la pollution atmosphérique cause près de 47 000 décès en France, particulièrement dans les grandes agglomérations.

    Le transport routier est le principal émetteur de polluants atmosphériques. Il est l’activité qui contribue le plus aux émissions de gaz à effet de serre (GES) en France. En 2019, il représentait 31 % des émissions nationales de GES.

    Les véhicules particuliers sont responsables de plus de la moitié des émissions de gaz à effet de serre (GES) du secteur des transports.

    De plus, 70% des déplacements domicile-travail sont réalisés avec des véhicules individuels, la majorité en voiture seule. On estime à 3 % la part du covoiturage quotidien.

    %

    des trajets domicile-travail en voiture individuelle

    Principe d’une zone à faibles émissions

    Une Zone à Faible Émission est un périmètre géographique où la circulation des véhicules est restreinte en fonction de leur niveau de pollution. Le système des ZFE s’appuie sur le dispositif des vignettes Crit’air, aussi appelées certificat qualité de l’air.

    Les véhicules sont classés en fonction de leurs émissions de CO₂ et de particules fines. Les plus polluants, comme ceux sans vignette ou classés Crit’Air 5, se voient interdire l’accès.

    Les critères d’accès varient selon les villes et peuvent évoluer avec le temps pour devenir plus stricts.

    Ces zones s’appliquent en priorité dans les grandes agglomérations où les niveaux de pollution dépassent régulièrement les seuils autorisés par l’Union européenne.

    12 ZFE existent déjà

    Le calendrier

    L’interdiction de circulation des véhicules polluants est progressive dans les ZFE :

    •  Crit’Air 5 : interdiction de circulation au 1er janvier 2023
    • Crit’Air 4 : interdiction de circulation au 1er janvier 2024
    • Crit’Air 3 : interdiction de circulation au 1er janvier 2025

    Certains agglomérations accordent des dérogations.

    Les prochaines ZFE

    Au 1er janvier 2025, les ZFE-m passeront de 12 à 43 agglomérations. Les villes de plus 150 000 habitants ont l’obligation de mettre place une ZFE-m.

    où commander sa vignette.

    Le seul site officiel permet de commander la vignette Crit’Air.

    Attention aux sites frauduleux et autres démarchages !

    Munissez-vous de votre certificat d’immatriculation (anciennement carte grise).

    Les sanctions

    Circuler avec un véhicule non autorisé ou sans vignette Crit’Air dans une zone à faibles émissions mobilité vous en coutera une contravention de 3ème classe de 68 € si vous possédez un véhicule léger et de 4ème classe de 135 € pour un poids lourds.

    Les Zones à Faibles Emissions mobilité sont l’ocassion de repenser nos déplacements professionnels.

    Le covoiturage et les transports en commun sont des alternatives durables qui contribuent à réduire la congestion routière et les émissions de gaz à effet de serre, tout en offrant des options de déplacement accessibles à tous.

    Jérémie Carlo

    Conseiller prévention, Diarbenn Solutions

    Consulter son solde de points

    Consulter son solde de points

    Consulter son solde de points

    Vous avez eu plusieurs contraventions avec pertes de points ! Vous avez un doute sur le solde restant sur votre permis ! La plate forme « Mes points permis » vous permet de consulter votre capital de points. Plus de 90% des conducteurs ont au moins 10 points sur leur permis.

    Perte de points

    Le non-respect du code de la route peut entrainer une perte de points. Selon la gravité de l’infraction, vous pouvez vous faire retirer entre 1 à 6 points. Lorsque vous commettez plusieurs infractions en même temps, vous subissez un retrait de 8 points maximum.

    Alcool

    Vitesse

    Stupéfiants

    Téléphone

    Les services

    Vous avez accès aux informations liées à votre permis :

    • Historique des pertes et récupérations de vos points sur 10 ans
    • Calendrier prévisionnel de restitution automatique de vos points perdus sous réserve de l’absence de nouvelle infraction
    • Relevé d’information restreint (RIR)
    • Relevé d’information intégral (RII),

    Très pratique pour les titulaires des catégories D et C, la plateforme vous permet en un coup d’oeil de voir la validité de votre permis de conduire vis à vis de votre visite médicale périodique.

    Dans le cadre du suivi des permis mis en place par votre entreprise, vous pouvez communiquer à votre employeur votre Relevé d’Information Restreint.

    Comment se connecter

    • Aves l’accès FranceConnect utilisé pour accèder aux différents sites des administrations,
    • ou directement avec votre compte (si vous n’avez pas de compte, il est proposé d’en créer un).
    • Dans les 2 cas, vous avez besoin de votre n° de dossier (NEPH).

    Numéro NEPH

    Votre numéro d’enregistrement préfectoral harmonisé (NEPH) se trouve au dos de votre permis en format carte. Pour les anciens permis, ce numéro se situe à gauche de la photographie.

    Bon à savoir

    Depuis le 1er janvier 2024, les excès de vitesse inférieurs à 5 km/h n’entraînent plus la perte d’un point du permis de conduire.

    Vous êtes simplement redevable de l’amende forfaitaire (45 € hors agglomération, 135 € sur les portions à 50km/h et agglomération). 

    Adrien Queinnec

    Conseiller prévention